Pourquoi nous souffrons?
Les addictions
Nous avons grandi dans des environnements difficiles. On fait des rencontres, parfois mauvaises, et petit à petit on développe des dépendances. On devient accro : aux drogues, au sexe, à l’alcool, ou tout simplement à une certaine façon de vivre.
Puis, un jour, on se dit qu’il faut changer. Alors, on se construit une vie “normale” : mariage, enfants, responsabilités. Mais cette vie-là peut aussi cacher d’autres addictions : la frustration, le stress, la mélancolie.
J’ai connu ça. Une femme qui me repoussait sexuellement, qui rejetait ma personnalité. Mais j’ai accepté, parce que c’est dans ma nature d’être tolérant. Les années passent, les gens changent… ou pas vraiment. Alors arrive le divorce.
Puis une autre rencontre. Une femme différente, souriante, rieuse… mais au fond, elle aussi était prisonnière de ses blessures : un père méchant, une mère malade, un frère absent, un mari avec qui elle a fini par divorcer. Chacun son addiction, chacun sa douleur.
Et moi ? Je suis addict à l’alcool, au sexe. Aujourd’hui, à 60 ans, je me dis qu’il faudrait que je change. Alors je lis, j’écris, je médite. Mais hier encore, à midi, j’ai bu trop de vin et mangé trop de frites. Pourquoi je continue ? Est-ce une maladie ? Ou simplement une addiction ?
Si je choisis toujours les mêmes femmes, c’est que je suis addict.
Si je continue à boire, c’est que je suis addict.
Et si je perds tout… est-ce que je serai encore vivant ?
Le manque d’amour est la clé. Avant tout, il faut apprendre à s’aimer. La méditation m’aide, un peu. Mais croire que quelqu’un d’autre va nous sauver est une illusion. On ne peut se sauver que soi-même.
Je me critique beaucoup, même dans ma pratique. Avec un capteur sur la tête, j’ai vu que je n’étais qu’à 70 % de calme en méditation. Mais j’avance.
Est-ce qu’il faut attendre une maladie grave pour vraiment changer ? Peut-être. Beaucoup le disent.
Mais je crois qu’avec un sourire, avec le pardon, et avec de la tolérance, j’y arriverai.
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